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Les bases Recettes sucrées

Réaliser une ganache

Ah la ganache, on en fait parfois tout un plat… mais c’est une base très simple à réaliser ! Pourquoi diable semble-t-elle parfois si capricieuse ? Et bien c’est comme tout en pâtisserie, il y a quelques règles de base à respecter !
J’essaye ici de vous les faire partager. N’hésitez pas à partager si vous avez d’autres astuces ! 😉

Qu’est-ce qu’une ganache ?

C’est avant tout une histoire d’émulsion entre le chocolat (corps gras) et un liquide (crème, lait, pulpe de fruits…). Un peu comme une mayonnaise ou une vinaigrette 😉

La technique

Pour créer cette émulsion, il faut un geste particulier (mais pas compliqué !) : on verse une partie du liquide sur le chocolat fondu, puis avec une Maryse, on va effectuer des cercles rapides au centre de la préparation. Lorsque la texture devient soyeuse et brillante, l’émulsion est créée ! On verse alors une 2éme partie du liquide en procédant de la même façon, puis ainsi de suite jusqu’à épuisement (du liquide !)… et c’est prêt 😛
Suivant les quantités, on procédera en 3 fois avec une Maryse ou jusqu’à 5 fois pour les grandes portions, avec un mixeur plongeant.

Dans tous les cas, on veillera à ne pas intégrer d’air au mélange.

Les ingrédients

Le chocolat

Le chocolat est la base de la ganache. Il est préférable (pour ne pas dire indispensable) d’utiliser un bon chocolat de couverture (vous verrez, ce n’est pas beaucoup plus coûteux qu’un chocolat de supermarché, mais ça fait vraiment la différence !).

Fondre ou pas son chocolat ?

Je suis pour faire fondre le chocolat, je suis ainsi assurée que la masse sera bien homogène , la température constante… bref c’est un atout réussite !

Le liquide

Il peut être assez varié. L’essentiel c’est de le doser… en fonction de la masse grasse contenu dans votre chocolat, c’est à dire le beurre de cacao. On n’aura donc pas du tout la même quantité de liquide pour une ganache au chocolat noir que pour une ganache de chocolat blanc (ou au lait !).
Plus votre chocolat a une teneur élevée en cacao, plus la quantité de liquide devra être importante.
Bien sûr il faudra également différencier les proportions par rapport à la provenance de votre chocolat. Vous verrez dans les recettes des chefs, qu’ils sont nombreux à citer la marque du chocolat utilisé, car en effet un chocolat Valrhona au lait n’a pas la même teneur en beurre de cacao qu’un chocolat au lait de Barry. Je vous indique dessous quelques repères généraux, mais fiez-vous aux données de votre marque préférée.

Quelques repères

  • Ganache au chocolat noir 70% : Pour 100g de chocolat, comptez 122g de crème
  • Ganache au chocolat au lait 40% : Pour 100g de chocolat, comptez 66g de crème
  • Ganache au chocolat blanc 35% : Pour 100g de chocolat, comptez 52g de crème

Le glucose / sucre inverti

On trouve souvent dans les recettes de ganache un proportion de sucre inverti ou de glucose. C’est une masse collante (comme le miel) ils ont la propriété d’éviter au sucre présent dans le chocolat de cristalliser et permettent ainsi une meilleur conservation.
Si vous compter déguster votre préparation dans les 24h, il n’est donc pas utile d’en ajouter.

Le beurre

Le beurre est parfois présent dans les recettes de ganache. Il permet d’obtenir une texture plus soyeuse, apporte de la gourmandise et de la tenue : en refroidissant, il fige la préparation mais elle reste fondante.
On ajoute le beurre très froid à la fin de l’émulsion lorsque la température est en dessous de 40°C.
Ce n’est pas un ingrédient obligatoire dans la recette, il est même à bannir pour une ganache montée.

La ganache montée

La ganache montée est se prépare comme une ganache simple, mais on y ajoute, après l’émulsion une part de crème froide. Utilisez de préférence de la crème liquide à 35% (30% au minimum) qui vous garantira un beau foisonnement.
Après refroidissement complet de la préparation, à l’aide d’un batteur, on fera monter cette crème afin d’obtenir une préparation légère.
Les proportions d’une ganache montée sont simple à retenir : on ajout le poids en crème de la ganache simple.

Quelques repères

  • Ganache montée au chocolat noir 70% : Pour 100g de chocolat, comptez 122g de crème et (100+122) 222g de crème froide à 35%
  • Ganache montée au chocolat au lait 40% : Pour 100g de chocolat, comptez 66g de crème
  • et (100+66) 166g de crème froide à 35%
  • Ganache montée au chocolat blanc 35% : Pour 100g de chocolat, comptez 52g de crème et (100+52) 152g de crème froide à 35%
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Assaisonnement Christophe Michalak Les bases Recettes de chefs

Le Gianduja de Christophe Michalak

Cet automne je suis tombée dans la noisette… après le praliné, une escale à Turin… je me suis lancée dans le gianduja. Cette recette du chef Michalak est très bonne, mais chez nous mais gourmands l’aiment un peu plus chocolaté, vous aurez bientôt ma recette, lorsque mes essais m’auront satisfaits ! D’ici là, je le prépare comme le chef, au chocolat au lait uniquement,mais avec un bon chocolat au lait, cela va sans dire !
Recette Christophe Michalak – Blog Lacuisinedethomas.fr

Recette pour 450g. 
Temps de préparation : 15 min
Temps de cuisson : 20 min
Difficulté : ⭐⭐☆☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️❤️❤️♡
  • 150g de noisettes entières
  • 150g de sucre glace
  • 1 petite pincée de sel fin
  • 150g de chocolat au lait 40%

Faites préchauffer le four à 160°C.

Mettez les noisettes sur une plaque à pâtisserie, puis faites-les torréfier environ 15 à 20 bonnes minutes à 160°C (surveillez bien selon votre four). Pendant la cuisson, remuez de temps en temps. Les noisettes doivent être bien torréfiées, pas brulées.

Sortez la plaque du four et retirez la peau des noisettes.
Placez les noisettes dans le robot mixeur avec le sucre glace et la pincée de sel.

Broyez jusqu’à l’obtention d’une texture crémeuse (10-11min). En étant broyé, le mélange va chauffer et permettre à l’huile des noisettes de venir former une pâte.

Faites fondre le chocolat au lait au bain marie avec la pâte précédemment réalisée et mélangez bien.

Versez le mélange dans des moules silicones ou dans un récipient recouvert de papier alimentaire.

Placez au réfrigérateur (une nuit idéalement) pour que le gianduja durcisse.

Ingrédients :
Prenez soin de choisir de bon ingrédients. Une bonne crème, de bon œufs, un bon beurre font vraiment toutes la différence dans ces recettes. Les chefs précisent d’ailleurs souvent le chocolat, le beurre utilisé, le type de sucre… si vous souhaitez arriver au plus proche de leurs recettes, c’est une nécessité…

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Cyril Lignac Entremet Goûter Les bases Recettes de chefs Recettes sucrées

La Crème Caramel de Cyril Lignac

Un dessert rapide à préparé, très mauvais à la cantine, mais tellement bon à la maison où l’on maîtrise ses ingrédients, sa cuisson.
Un grand classique dont on ne se lasse pas !

Recette : Cyril Lignac – Blog Gourmand.viepratique.fr

Recette pour 6 personnes. 
Temps de préparation : 10 min
Temps de cuisson : 45 min
Difficulté : ⭐⭐☆☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️❤️❤️♡
  • 60cl de lait
  • 1 gousse de vanille
  • 3 œufs
  • 100g de sucre
  • 15 morceaux de sucre
  • QS d’eau

Imbibez les morceaux de sucre d’eau et mettez-les dans une petite casserole. Chauffez sur feu très doux, sans jamais remuer et jusqu’à obtenir un caramel blond. Répartissez-le alors dans 6 ramequins en les tournant sur eux-mêmes pour en napper les parois.

Portez à ébullition le lait et le sucre en poudre dans une casserole. Retirez du feu et ajoutez le café soluble. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).

Battez les œufs entiers en omelette dans un saladier et, sans cesser de battre, versez dessus le lait tout doucement. Répartissez cette crème dans les ramequins.

Placez le tout dans un plat à four creux rempli d’eau à mi-hauteur des ramequins. Enfournez pour 30 à 35 minutes : l’eau du bain-marie ne doit pas bouillir.

Sortez les crèmes du four et laissez-les tiédir avant de les démouler dans les assiettes. Servez tiède ou froid.

Ingrédients :
Prenez soin de choisir de bon ingrédients. Une bonne crème, de bon œufs, un bon beurre font vraiment toutes la différence dans ces recettes. Les chefs précisent d’ailleurs souvent le chocolat, le beurre utilisé, le type de sucre… si vous souhaitez arriver au plus proche de leurs recettes, c’est une nécessité…

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Les bases Philippe Conticini Recettes de chefs Recettes sucrées

Crème pâtissière de Philippe Conticini

La crème pâtissière est un classique de la pâtisserie française. Elle sert de base à de nombreuses autres crèmes (frangipane, Saint-Honoré, mousseline, Chiboust…).
La crème pâtissière du chef Philippe Conticini est un peu différente de la recette classique, elle est très peu sucrée et le chef y incorpore pas mal d’air pour l’alléger.
J’avoue que je ne fait plus que celle-là, mais attention, le chef à plusieurs recettes de pâtissière (pistache, praliné, café, version allégée pour le Saint-Honoré…) ! Celle-ci est idéale pour les choux à la crème et en remplacement de la crème pâtissière classique en générale.
Quand vous l’aurez goûté, vous l’adopterez aussi j’en suis sûre !
Recette : Philippe Conticini – Sensations – Editions de la Martinière

Recette pour 500g. 
Temps de préparation : 10 min
Temps de cuisson : 5 min
Temps de repos : entre 1h
Difficulté : ⭐⭐☆☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️❤️❤️❤️
  • 500ml de lait 1/2 écrémé
  • ½ gousse de vanille
  • 40g de sucre
  • 80g de jaunes d’œufs
  • 45g de farine T55

Pour une version chocolat, compter 20g de chocolat pour 100g de crème pâtissière.

Dans une casserole, portez à ébullition le lait avec la vanille, retirez aussitôt du feu.

Laissez infuser 15min.

Pendant l’infusion, filmez votre casserole, si on sent la vanille à l’extérieur de la casserole, c’est que les molécules du parfum se trouve dans la pièce et non dans la crème… au prix de la vanille, quel dommage 😉 !

Dans un saladier, fouettez les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à dissolution de celui-ci.

On lit souvent dans les recettes “jusqu’à ce que le mélange blanchisse”. Le mélange blanchit lorsqu’une émulsion se crée et que de l’air est incorporé, dans le cas des préparations qui vont être cuite comme dans la pâtissière, inutile de se fatiguer car cette émulsion retombera à la cuisson, de plus vous serez gêné par les bulles et risquerez de ne pas distinguer le moment de la première ébullition. Je précise donc dans mes recettes uniquement de dissoudre le sucre lorsque l’émulsion n’est pas utile. Dans la pâtissière, justement, on ne blanchit pas 🙂

Ajoutez la farine et mélangez bien afin d’obtenir une pâte homogène.

Versez la moitié du lait encore chaud, mélangez à nouveau.

Versez le tout dans la casserole contenant le reste du lait.

Portez la crème à ébullition, puis maintenez-la pendant 2min, sans jamais cesser de remuer vivement à l’aide d’un fouet.

Ces 2min de cuisson sont nécessaire pour que la crème soit cuite et ne laisse pas un côté farineux à la dégustation.

Quand la crème est cuite, filmez au contact et réservez au frais pendant 1h.

Ingrédients :
Prenez soin de choisir de bon ingrédients. Une bonne crème, de bon œufs, un bon beurre font vraiment toutes la différence dans ces recettes. Les chefs précisent d’ailleurs souvent le chocolat, le beurre utilisé, le type de sucre… si vous souhaitez arriver au plus proche de leurs recettes, c’est une nécessité…

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Assaisonnement Les bases Philippe Conticini Recettes de chefs Recettes sucrées

Pâte de Rhubarbe de Philippe Conticini

Facile à préparer cette pâte de rhubarbe est délicieuse, concentrée et acidulée, elle viendra twister vos tartes et entremets. C’est devenu, pour moi, un basique du printemps ! La rhubarbe se marie divinement bien avec les fraises bien sûr, sans doute l’association la plus connue ! mais aussi la mangue, l’amande, l’orange, le pamplemousse, la vanille, la cranberries, le sirop d’érable…
Pour l’assaisonner, pensez : amande, anis, gingembre, safran, vanille, romarin…
Vous retrouverez cette pâte de rhubarbe dans
Le fraisier du chef par exemple.
Pour en avoir en toute saison, je la congèle épluchée, coupée en tronçons, avec juste 10% de sucre. Je prépare en revanche la pâte de rhubarbe au dernier moment pour que sa consistance ne soit pas modifiée par la congélation.
Amusez-vous bien !

Recette : Philippe Conticini – Sensations (Editions de La Martinière)

Recette pour 100g. 
Temps de préparation : 30 min
Temps de cuisson : 50 min
Difficulté : ⭐⭐☆☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️❤️❤️♡
  • 100g de rhubarbe fraîche
  • 36g de sucre
  • 8g d’eau
  • 1/4 pincée de fleur de sel
  • 1g de gélatine

Si votre rhubarbe est congelée, l’ajout d’eau n’est pas nécessaire. Si comme moi, vous la sucrée congelée et sucrée à 10%, déduisez cette quantité de sucre de la recette 😉

Épluchez, puis coupez en gros tronçons la rhubarbe fraîche. Recoupez les tronçons en deux dans le sens de la longueur.

Dans une casserole, sur feu moyen, faites cuire la rhubarbe avec l’eau, le sucre et la fleur de sel. Remuez régulièrement, jusqu’à l’obtention d’une pâte.

Au bout de 20min, la compotée est humide, poursuivez la cuisson une 30aine de minute, pour la dessécher et obtenir une pâte épaisse, moelleuse mais suffisamment ferme pour tenir seule.

Hors du feu, ajoutez les feuilles de gélatine préalablement hydratées et essorées. Mélangez bien.
Filmez au contact, et réservez au réfrigérateur jusqu’à utilisation.

Laisser mariner la rhubarbe avec du sucre en poudre permet d’attendrir les fibres.

Ingrédients :
Prenez soin de choisir de bon ingrédients. Une bonne crème, de bon œufs, un bon beurre font vraiment toutes la différence dans ces recettes. Les chefs précisent d’ailleurs souvent le chocolat, le beurre utilisé, le type de sucre… si vous souhaitez arriver au plus proche de leurs recettes, c’est une nécessité…

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Assaisonnement Les bases Recettes sucrées

Fruits Secs Caramélisés

Encore une recette à mettre sur l’étagère à truc ! Tous les bons trucs s’y trouvent, il suffit, lorsque vous recevez, ou lorsque vous voulez vous faire plaisir avec un petit dessert qui change de l’ordinaire, de piocher sur cette étagère pour agrémenter, yaourt, fromage blanc, crèmes et autre base de dessert.
Cette recette classique de fruits secs caramélisés peut être réalisée avec des noisettes bien sûr, mais aussi des pistaches, des amandes entières, noix de pécan, noix de cajou…
Laissez libre cours à votre gourmandise !

Recette pour 1 grand pot. 
Temps de préparation : 15 min
Temps de cuisson : 20 min
Difficulté : ⭐⭐⭐☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️❤️❤️❤️
  • 150g de noisettes entières
  • 150g d’amandes entières
  • 200g de sucre
  • 50g d’eau

Comme pour tout travail de sucre cuit, veillez à travailler avec des ustensiles qui résistent à de forte chaleur.

Dans une casserole en cuivre, à défaut une casserole à fond épais, mélangez l’eau et le sucre jusqu’à complète dissolution.
Portez à ébullition et faites cuire le sirop, jusqu’à 116°.

Ajoutez les fruits secs.
Retirez aussitôt la casserole du feu et mélangez énergiquement pour sabler les fruits secs.

Le sucre qui a blanchi, s’est cristallisé. Le sablage va permettre de les recouvrir de sucre de façon homogène. Cela garanti ensuite une belle caramélisation.

Remettez la casserole sur le feu moyen, pour faire fondre à nouveau les cristaux de sucre, toujours en remuant sans cesse, pour que les fruits ne brûlent pas.

A la fin de la cuisson, les fruits sont bien brillants et ont pris une belle couleur auburn.

Versez les amandes et noisettes caramélisées sur une plaque en téflon, étalez-les pour qu’elles refroidissent plus rapidement et ne collent pas entre elles.

Ingrédients :
Prenez soin de choisir de bon ingrédients. Une bonne crème, de bon œufs, un bon beurre font vraiment toutes la différence dans ces recettes. Les chefs précisent d’ailleurs souvent le chocolat, le beurre utilisé, le type de sucre… si vous souhaitez arriver au plus proche de leurs recettes, c’est une nécessité…

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Nappage neutre

Wouahouuu, quand sur une recette je voyais “nappage neutre” dans les ingrédients, je passais mon tour… trop technique, encore un truc de pro que l’on n’a jamais…
Et puis un jour, poussée par la curiosité, j’ai cherché si il était possible de réaliser un nappage neutre chez soi. Eh bien non seulement c’est possible, mais c’est d’une simplicité enfantine… Je vous en livre la recette et le déroulé, en 5min c’est fait, et moi je file rechercher toutes les recettes que j’ai bêtement mise de côté pendant toutes ces années ! 😉

Le nappage neutre sert de base à de nombreuses recettes de glaçage et permet de finir joliment vos décors sur les tartes, les viennoiseries…

Recette pour 145g. 
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 5 min
Difficulté : ⭐☆☆☆☆
  • 75g d’eau
  • 75g de sucre
  • 1 feuille de gélatine

Vous pouvez ajouter quelques gouttes de colorant si votre préparation se prête à l’apport d’un peu de couleur.

Immergez totalement la gélatine dans de l’eau bien froide pour la réhydrater, pendant 20min.

Dans une casserole, à feu moyen mélangez l’eau et le sucre, puis portez à ébullition pour réaliser un sirop.

Quand le mélange bout, coupez le feu et incorporez la gélatine préalablement essorée.

Versez ce mélange dans un pot stérilisé, fermez-le et placez-le au frigo pour jusqu’à ce qu’il fige.

Vous pouvez conserver ce nappage au réfrigérateur pendant plusieurs semaines.

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Assaisonnement Les bases Philippe Conticini Recettes de chefs

Pâte de Praliné Pur Cru Amandes et Noisettes

Cette préparation, mesdames et messieurs… c’est de la BOMBE !!! Si vous n’aimez pas le praliné (c’était mon cas) c’est que vous n’avez jamais goûté le praliné ! le vrai !
Ai-je besoin de préciser que c’est au chef Philippe Conticini qu’on la doit ?
Son live Sensations est une bible, je vous le conseille sans réserve, ce n’est pas juste un livre de recettes, c’est un hymne au goût et aux sensations qu’il nous procure… il faudra que je fasse un billet uniquement sur ce livre pour pouvoir vous en parler plus longuement, mais pour le moment, place au praliné !
Recette : Philippe Conticini – Sensations – Editions de la Martinière

Recette pour 500g. 
Temps de préparation : 30 min
Temps de cuisson : 20 min
Difficulté : ⭐☆☆☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️❤️❤️❤️
  • 150g de noisettes entières brutes
  • 150g d’amandes entières brutes
  • 200g de sucre semoule
  • 50g d’eau

Pour cette recette, n’utilisez que des ustensiles qui résistent à une forte chaleur… sous peine de les voir réduites à un filet de plastique et devoir tout recommencer ! (oui, cela sens le vécu ! 🙂 )

Dans une casserole, de préférence en cuivre, en fonte…, portez à ébullition l’eau avec le sucre.
Quand la température atteint 116°C, coupez le feu et ajoutez les noisettes et les amandes entières.

Enrobez soigneusement les fruits secs avec le sirop.

Remettez la casserole sur le feu doux et faites cuire le tout jusqu’à ce que les fruits aient une jolie couleur caramélisées (20min environ), sans jamais cesser de remuer pour éviter aux amandes et noisettes de brûler.

Le sucre qui blanchit (on dit qu’il masse) quelques minutes après l’adjonction des fruits secs, va finir par caraméliser de toutes parts.

A la fin de la cuisson, les fruits secs sont bien brillants et ont pris une jolie couleur auburn (roux foncé).

Versez les amandes et les noisettes caramélisées sur une plaque en téflon, un tapis de silicone, étalez-les pour qu’elles refroidissent plus rapidement. Quand ils sont bien froids, mixez les fruits secs dans un robot, jusqu’à obtention d’une pâte de praliné bien crémeuse.

Lorsque vous mixez vos fruits, veillez à ce que la température ne montent pas trop avec la vitesse et la friction. N’hésitez pas à arrêter votre robot et à procéder en 3 fois ou plus pour éviter que la pâte ne chauffe trop, ce qui dégagerait de l’amertume.

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Pâte feuilletée classique

La pâte feuilletée classique, est longue à préparée, je vous l’accorde, mais si on y regarde de prêt… c’est une pâte qui doit se reposer… elle ne vous dérange donc pas pendant vos occupations ! Il faut juste se rappeler qu’il faut lui donner un tour de temps en temps 😉
Elle n’est pas si compliquée à réaliser, une fois que l’on a compris les gestes, cela va tout seul. Cette version classique est idéale pour les tartes, les galettes… elles est moins friable que sa cousine la pâte feuilletée inversée.

Cette recette se prépare idéalement sur 3 jours, mais je vous met à chaque étape le temps minimal de repos. Le timing que j’emploi est le suivant : vendredi soir préparation de la pâte, 15min; samedi en fin de matinée les deux premiers tours, en fin de journée les deux derniers (2x30min); le dimanche j’abaisse et j’utilise.
Allez suivez-moi, je vous guide !
Pas d’inspiration précise pour cette recette, elle est assez similaire chez tout le monde, en revanche les conseils et tours de main, je les ai appris en suivant le mercredi les FaceBook Live du chef
Philippe Conticini.

Cet article n’est pas terminé, je le compléterai lorsque de ma prochaine réalisation de pâte feuilletée pour ajouter détails et photos… merci de votre compréhension 😉

Recette pour 800g. 
Temps de préparation : 3 jours
Temps de cuisson : 20 min
Temps de repos : entre 24 et 72h
Difficulté : ⭐⭐☆☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️❤️❤️♡

N’ayez pas peur de la quantité de pâte préparée, elle se congèle très bien et quitte à se mettre au travaille pour 3 jours… on en prépare d’avance !

  • 400g de beurre de tourage
  • 500g de farine T55
  • 12g de fleur de Guérande
  • 70g de sucre
  • 180g d’eau
  • 70g de crème liquide

Jour 1

Dans le bol du robot muni de la feuille, préparez la détrempe, en versant la farine, le sucre et le sel.
A vitesse 1, mélangez en versant la crème.
Ajoutez 80% de l’eau.
Stoppez le robot, cornez pour que le mélange puisse être homogène.
Ajoutez le reste de l’eau petit à petit, jusqu’à ce que le mélange soit homogène, souple et ferme.
Le temps de pétrissage ne doit pas durer pour ne pas donner de corps à la pâte.

Faites 2 boules de 400g, incisez en croix et filmez. Réservez idéalement 1 nuit (minimum 2h) au réfrigérateur.

Jour 2

Sortir la pâte et le beurre du réfrigérateur et les laissez 10min à température ambiante.

Divisez le beurre en 2x200g et en ajoutant un peu de farine, formez 2 carrés de 1,5cm d’épaisseur.

Pour obtenir un beurre de consistance souple, on utilise la technique suivante. Pliez une feuille de papier cuisson de façon à enfermer votre beurre dans une enveloppe de la taille souhaitée. Retournez le carré obtenu de sorte que la face sans pliure soit vers le haut. Avec votre rouleau à pâtisser, taper votre beurre pour le ramollir et abaissez-le de façon à ce qu’il remplisse uniformément l’enveloppe prévue.

Quand le beurre et la pâte sont à la même consistance et température (mais toujours froid), abaissez la pâte, ¼ par ¼ en démarrant du centre vers l’intérieur, pour obtenir un rectangle de 30/40cmx15.

Placez le beurre au centre, repliez la pâte dessus. Soudez les bords en appuyant.
Faites ¼ de tour au pâton. Vous venez d’enchâsser votre beurre.

Enchâsser le beurre

Faites votre 1/4 de tour à gauche ou à droite, mais conservez ce même sens tout au long de la confection, c’est un repère essentiel pour toujours travailler la pâte de façon régulière.

Soudez les extrémités en appuyant avec le rouleau.

Commencer à abaisser la pâte en appuyant uniquement sur les bosses et en alternant entre les deux extrémités.

Cette technique permet d’étaler sans forcer la pâte en la gardant bien rectiligne.

Exécutez 2 fois avant de rouler doucement sur la totalité de la longueur.

Effectuez maintenant le 1er tour en portefeuille (étapes 1 à 3).
Faites faire ¼ de tour au pâton dans le même sens que précédemment (étape 4).
Vous venez de terminer votre tour simple.

Le tour simple

Abaissez à nouveau, repliez à nouveau en portefeuille (étapes 1 à 3).
Faites faire ¼ de tour au pâton dans le même sens que précédemment (étape 4).

Une fois ce 2ème tour effectué, réservez idéalement 4h (minimum 2h) au réfrigérateur.

Pour vous rappeler le nombre de tours effectués, marquez votre pâton du bout des doigts avant de le réserver au frais.

Procédez de la même façon pour les 3ème et 4ème tour.

Réservez à nouveau idéalement 4h (minimum 2h) au réfrigérateur .

Jour 3

Le 5ème tour peut être effectué avant son utilisation.

Réservez idéalement 3h (2h minimum) au réfrigérateur.

La pâte peut être congelée abaissée et taillée (ou foncée) prête à être utilisée directement (par exemple pour un flan) ou être abaissée et foncée après la décongélation.

La cuisson

Les chutes de pâte peuvent être utilisées à des fins décoratives ou abaissée délicatement dans une prochaine fournée.

La pâte feuilletée se cuit…

Le beurre :
xxxx.

Repos :
Pourquoi tant de passage au frais pour la réalisation de la pâte sucrée ou feuilletée ? La réponse est simple, le repos permet à la pâte de restée bien ferme, au gluten de se tenir tranquille. Pendant la nuit de repos, la pâte va également gagner en maturation, elle sera plus goûteuse le lendemain.

La beurre :
xxxx.

Ingrédients :
Prenez soin de choisir de bon ingrédients. Une bonne crème, de bon œufs, un bon beurre font vraiment toutes la différence dans ces recettes. Les chefs précisent d’ailleurs souvent le chocolat, le beurre utilisé, le type de sucre… si vous souhaitez arriver au plus proche de leurs recettes, c’est une nécessité…

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La Pâte Sucrée

Mes premières pâtes sucrées étaient collantes, elles avaient une forte tendance à s’affaisser à la cuisson, je n’obtenais JAMAIS des bords parfaits comme on en voit sur les sites et boutiques des professionnels…
Mais ça, c’était avant ! Avant quoi me direz vous ? Avant de rencontrer Philippe Conticini ! Rien que ça… mais oui !
Peu de temps après avoir commencé à investir ma cuisine, je me suis offert un cours sur le thème des pâtes dans l’atelier du chef.
Pendant 2h, il nous a parlé des différentes pâtes, expliqué les réactions des unes et des autres selon leur utilisation, l’importance de la consistance des matières, de la température, du travail. Il nous a montré les gestes, nous a corrigé lors de nos premières tentatives…
A la suite de ce cours, le déclic… j’ai compris ! Et depuis, mes pâtes ne sont plus les mêmes ! Plus jolies, plus goûteuses… plus quoi ! 🙂

Je vous livre ici le résultat de mes tests et observations.

Recette pour 400g de pâte.
Temps de cuisson : 20 min
Temps de préparation : 15 min
Temps de repos : 12h (1 nuit)
Difficulté : ⭐☆☆☆☆
Mon appréciation : ❤️❤️♡♡♡
  • 100g de beurre
  • 100g de sucre
  • 1 œuf
  • 1 pincée de sel
  • 200g de farine T55

Pesez les différents ingrédients, tamisez la farine, faites de la place sur votre plan de travail.

Dans un cul de poule, travaillez le beurre pommade.


Si vous n’avez pas pensé a sortir votre beurre quelques temps avant de commencer votre recette, passez-le quelques secondes au four à micro-ondes, par étapes, il ne doit pas fondre mais simplement ramollir. Sa consistance finale : de la pommade ! 😉

Ajoutez le sucre, mélangez.

Ajoutez l’œuf et le sel, mélangez.

En dernier lieu, ajoutez la farine, et avec une corne, coupez la pâte afin de l’incorporez, mais sans la faire travailler.

Lorsqu’il ne reste presque plus de farine, versez le contenu du cul de poule sur la table et fraisez la pâte. Fraisez la pâte en 3 ou 4 mouvements.

Un fois fraisée, rassemblez la pâte pour former une boule, aplatissez-la grossièrement, juste pour que l’épaisseur soit régulière et le refroidissement homogène. Et hop ! Au réfrigérateur.

Après 2h de repos minimum, mais idéalement 1 nuit (12h), vous pouvez abaisser votre pâte à 3mm.

Repos à nouveau pendant 1h au réfrigérateur.

Enfin vous pouvez passer au fonçage de votre cercle. Ici deux techniques qui l’une comme l’autre fonctionne très bien. Je pense qu’il faut tester les deux et choisir celle qui vous convient le mieux.

Si votre pâte devient molle et difficile à manipuler, pas de panique, mettez-la 5 min au froid. Il vaut mieux perdre un peu de temps en la laissant reprendre corps et boire tranquillement un café, plutôt que de s’énerver et foncer son cercle en mode pièce de puzzle !

La première consiste à détailler un rond de 2 cm de plus que votre cercle à tarte. Vous déposez alors la pâte au-dessus de celui-ci et vous la faites descendre au fond, en appuyant très légèrement pour qu’elle forme un angle à 90°. Oui vraiment 90° ! plus votre angle sera nette, plus votre tarte se tiendra bien droite à la cuisson.

La deuxième méthode consiste à détailler un rond de la taille de votre cercle à tarte, puis une bande de 2cm de la taille de sa circonférence (circonférence d’un cercle : π × d, ou d est le diamètre du cercle). Prenez ensuite cette longue bande et appliquez-là sur les bords du cercle, en appuyant légèrement pour qu’elle y adhère bien.

Pensez à beurrer votre cercle pour que la pâte adhère bien et obtenir un résultat bien net.

Enfin, quelque soit la méthode, utilisez un couteau pour égaliser les bords et avoir un contour bien net (ou passez le rouleau sur le dessus du cercle).

Si vous avez trop de pâte, sachez que celle-ci se conserve 2 à 3 jours au réfrigérateur et près d’1 mois au congélateur. Vous pouvez d’ailleurs congeler vos pâtes tout juste foncée et gagner ainsi du temps lors de prochaines réalisations.

Maintenant vous vous en doutez, un petit tour au réfrigérateur… 30min au minimum. Cela donne le temps de ranger….

Faites chauffer votre four à 180°C.

Enfournez votre pâte, pour la cuire à blanc, pendant 15min, puis ôtez le cercle et poursuivez la cuisson pendant 5 à 10min, la pâte doit être bien dorée et croustillante.

Sortez-la du four et laissez-la refroidir sur une grille.

Enfin, pour avoir une tarte de compet, sortez votre Microplan, égalisez les bords et les côtés.

Rien de bien compliqué, donc ! Où est la difficulté ? Si vous n’en trouvez pas tant mieux, ne changez rien, dans le cas contraire, voyez ci-dessous sir cela peut vous aider…

  • Rouleau à pâtisserie
  • Cercle à tarte
  • Papier cuisson
  • couteau

La pâte sucrée est riche en beurre, elle est bien dure lorsqu’elle sort du frigo, mais elle se réchauffe rapidement dans votre cuisine, surtout si vous avez d’autres préparations sur la feu ! Sa manipulation doit donc être rapide sans quoi, elle devient vite périlleuse ! N’hésitez donc pas à la repasser au réfrigérateur quelques minutes.
Enfin, et toujours, ne travaillez pas votre pâte, on ne refait pas une boule pour étaler à nouveau pour une seconde tarte…

Ingrédients :
Prenez soin de choisir de bon ingrédients. Une bonne crème, de bon œufs, un bon beurre font vraiment toutes la différence dans ces recettes. Les chefs précisent d’ailleurs souvent le chocolat, le beurre utilisé, le type de sucre… si vous souhaitez arriver au plus proche de leurs recettes, c’est une nécessité…

Les poudres :
Choisissez une farine de bonne qualité, c’est tout aussi important que le beurre ou les œufs. La poudre d’amandes est facultative, elle permet d’apporter de la gourmandise et parfume la pâte, vous pouvez également la remplacer par de la farine de noisettes… Dans certaines recettes il y a de la fécule (maïs, pomme de terre…) elle sert à apporter un peu plus de croustillant. Pas d’obligation là non plus !

La farine T55 :
La farine de type 55 (farine de pâtisserie classique) est idéale pour les pâtes car elle ne contient pas trop de gluten. Tamisez votre farine pour que votre pâte soit légère et ne fasse pas de grumeaux.

Repos :
Pourquoi tant de passage au frais pour la réalisation de la pâte sucrée ou feuilletée ? La réponse est simple, le repos permet à la pâte de restée bien ferme, au gluten de se tenir tranquille. Pendant la nuit de repos, la pâte va également gagner en maturation, elle sera plus goûteuse le lendemain.

Cuisson à blanc :
La cuisson à blanc consiste à précuire la pâte avant de soit la dorée si vous la garnissez avec une préparation froide (une crème pâtissière par exemple), soit poursuivre la cuisson avec une garniture qui doit elle-même être passée au four (une crème d’amande par exemple).

Imperméabiliser la pâte :
Lorsque vous devez garnir votre pâte avec une préparation liquide ou simplement humide comme une compotée ou une crème pâtissière, pensez à imperméabiliser votre pâte. Il existe plusieurs méthode : un peu de blanc d’œufs suivi d’un petit passage au four, un coup de pinceau de chocolat fondu ou de beurre de cacao.

Vanille :
La vanille est un produit onéreux, n’en perdez pas une miette ! Privilégiez les gousses de vanille pour vos préparations de crèmes. Lavez-les après utilisation, laissez-les séchez et mixez-les finement pour en faire de la poudre. Vous pourrez l’utilisez dans les pâtes, les cakes…

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